La médiation familiale un processus de résolution des conflits par le dialogue et le respect. Ce processus est conduit par un professionnel spécifiquement formé qui ne prend parti ni pour l’un ni pour l’autre et qui est tenu à la confidentialité.
Elle concerne:
• les conflits dans le cadre d’une séparation ou d’un divorce
• les conflits parents/ados
• les conflits de générations
• les conflits en matière d’adoption ainsi que dans les familles recomposées
• des conflits se rapportant à la famille en général, tels que les héritages
Dans quels buts ?
• pour dépasser le conflit, reprendre puis maintenir un dialogue et chercher ensemble une solution satisfaisante afin de trouver une organisation familiale différente où chacun a sa place.
Dans le cas de la séparation ou du divorce, la médiation peut
• permettre d’aboutir à des accords quant au lieu de vie des enfants, de la scolarité, des questions de santé, des loisirs, de la religion, des relations avec l’entourage, mais aussi pour envisager la répartition des biens, la participation financière de chaque parent à l’éducation des enfants et, éventuellement, la contribution d’un conjoint à l’autre. Ces accords sont mis par écrit sur une convention qui peut être présentée aux tribunaux compétents sans passer par un avocat.
A quel moment ?
La médiation a tout son sens dès l’émergence du conflit.
Pour les situations de séparation ou divorce, elle peut se dérouler dès que la question se pose, en cours de séparation, avant tout processus judiciaire ou durant la procédure judiciaire, qui sera alors suspendue. Toujours dans le cas d’une séparation ou d’un divorce, la médiation peut être entreprise après le jugement, lorsque les décisions antérieures ne correspondent plus à la situation actuelle. Il est également important de toujours avoir en tête l’importance de ne pas mêler les enfants au conflit douloureux des parents.
Comment ?
Une médiation est en principe une démarche volontaire. Le médiateur favorisera le dialogue, dans un climat de respect mutuel et de responsabilité partagée, avec la participation active de chacun des deux membres du couple. Il faut compter entre 3 et 10 séances de 1h à 1h30 chacune, généralement espacées à quinzaine.
A savoir qu’une médiation peut être ordonnée par le Tribunal des Mineurs-TMin ou le Tribunal de Protection de l’Adulte et de l’Enfant-TPAE, et exhortée (recommandée) par le Tribunal de Première Instance-TPI.